Qu'est-ce qu'un commissaire aux comptes


Le commissaire aux comptes est un auditeur légal, personne physique ou morale, inscrite dans les conditions prévues au Code de commerce. Exerçant au croisement du droit et de l’économie, il est un acteur clé de la sécurité et de la transparence des données financières et extra-financières.

C’est un professionnel indépendant. IL a pour rôle principal de formuler une opinion sur la régularité et la sincérité des comptes annuels des entités qu’il audite. Il peut aussi proposer des missions de diagnostic et d’attestation portant sur les données financières, mais également sur des enjeux aussi stratégiques que la RSE ou le numérique.

Son indépendance est garantie par un code de déontologie très strict et son activité est contrôlée par un régulateur, le Haut Conseil du commissariat aux comptes (H3C).

En fiabilisant l’information financière et comptable, il concourt à la sécurité des relations commerciales, financières et boursières, au service de l’intérêt général. Bâtisseur de confiance pour les entités auditées et l’ensemble de leurs parties prenantes (partenaires, banquiers et investisseurs, institutions), le commissaire aux comptes contribue à la croissance et au développement d’un tissu économique sain, robuste, responsable.

La garantie du respect des procédures réglementaires comme accélérateur de développement


Présenter des comptes certifiés est une obligation pour certaines entités. Être accompagné par un commissaire aux comptes offre la garantie que les procédures réglementaires, en matière de contrôle et de tenue des comptes, sont respectées. Son intervention améliore le niveau de vigilance et se révèle un excellent accélérateur de progrès en matière comptable.

Le commissaire aux comptes en 10 points clés :


  1. Il exerce en profession libérale, en cabinet, en nom propre ou sous forme de société ;
  2. Il est indépendant, extérieur à l’entreprise mais rémunéré par elle ;
  3. Il est nommé par l’organe délibérant de l’entité pour une durée de 6 exercices (ou de 3 dans le cadre de la mission dite ALPE), soit en vertu d’une obligation légale, soit sur une base volontaire ;
  4. Il prête serment devant la Cour d’Appel ;
  5. Il est tenu au secret professionnel ;
  6. Il a une déontologie stricte ;
  7. Il est tenu à un contrôle d’activité obligatoire sur ses procédures et ses dossiers ;
  8. Il suit une formation continue obligatoire ;
  9. Il engage sa responsabilité civile, pénale et disciplinaire ;
  10. Il est rattaché au ministère de la Justice.