Auprès des dirigeants d'entreprises


L’apport d’un commissaire aux comptes pour les dirigeants d'entreprise


Que votre structure fasse partie des entités ayant l’obligation de nommer un commissaire aux comptes ou que votre démarche soit volontaire, le commissaire aux comptes permet cet accompagnement vers la transparence financière, notamment en termes de gouvernance et de contrôle interne. Il remplit cette fonction avec la nécessaire distance qui garantit son indépendance et son impartialité.

Un interlocuteur objectif et expérimenté


Le commissaire aux comptes agit comme le garant du respect des textes pour vous et votre entreprise. En agissant en amont, il vous protège l’un et l’autre. L’intervention d’un commissaire aux comptes permet de disposer sur des sujets généraux ou ciblés (cybersécurité, RGPD, RSE…) de diagnostics qui vous seront utiles ainsi qu’aux partenaires qui vous accompagnent.

Un facilitateur


Tiers de confiance vis-à-vis des partenaires de votre entreprise, le commissaire aux comptes communique des assurances qui rétabliront la confiance avec vos financeurs (santé financière), vos fournisseurs (capacité à honorer vos paiements), vos clients (délais de paiement) et, d’une manière générale, l’ensemble des partenaires de l’entreprise.

Un gage de transparence


Spécialiste de la traçabilité des opérations et des procédures, le commissaire aux comptes vous apporte des assurances ou des recommandations de bonnes pratiques sur la qualité du contrôle interne de votre entreprise.

Un accompagnateur


Si des difficultés apparaissent, l’accompagnement du commissaire aux comptes s’avérera très utile pour vous éviter des démarches trop tardives et vous donner la possibilité d’accéder aux solutions adaptées.

Qu'est-ce que la mission ALPE ?

Un tiers de confiance


Le commissaire aux comptes a également vocation à éclairer les actionnaires minoritaires dans différentes opérations de la vie de l’entreprise et préserver leur équité. Il peut également fiabiliser certaines informations financières ou extra-financières (RSE, raison d’être…)

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Quelle est la complémentarité des missions entre celle du commissaire aux comptes et celle de expert-comptable ?


Recourir aux deux pour une meilleure compétitivité

La profession d’expert-comptable et celle de commissaire aux comptes sont souvent confondues. Et pourtant, les deux professions ont des enjeux et des apports différents et ne sont absolument pas interchangeables.

Les deux professions ne servent pas les mêmes objectifs pour une entreprise, même si elles sont complémentaires dans leur finalité, à savoir une bonne gestion de l’entreprise et une plus grande sécurité pour celle-ci.

 

Des responsabilités et un encadrement différent

La profession de commissaire aux comptes est encadrée plus strictement que celle de l’expert-comptable. En effet, le commissaire aux comptes :

  • doit être inscrit sur une liste établie par le Haut Conseil du Commissariat aux Comptes (H3C) ;
  • poursuit auprès des entreprises une mission d’intérêt général, obligatoire à partir de certains seuils, durant l’entièreté de son mandat de 6 ans qui garantit sa totale indépendance ;
  • est tenu à une formation continue obligatoire triennale de 120 heures ;
  • engage sa responsabilité́ civile, pénale et disciplinaire sur l’ensemble de son travail.

De son côté, l’expert-comptable, inscrit auprès de l’ordre des experts comptables, poursuit une mission de conseil auprès du chef d’entreprise, contractuelle et non obligatoire, engageant également sa responsabilité civile, pénale et disciplinaire.

 

Une expertise et des missions distinctes

Alors qu’un expert-comptable a pour principale mission d’établir et de présenter les comptes d’une entreprise (bilan, compte de résultat et annexe) et de conseiller le dirigeant, en lieu et place d’un service comptable internalisé, le commissaire aux comptes poursuit les objectifs suivants :

  • Certification des informations financières d’une entreprise, attestant vis-à-vis des tiers le respect des obligations légales et la véracité des comptes, créant la confiance porteuse de développement économique ;
  • Anticipation et mesure des risques auxquels une entreprise peut faire face (système d’information, traitement comptable, cybersécurité) et rôle de surveillance, d’accompagnement et d’alerte ;
  • Prévention des défaillances d’entreprises grâce à une procédure d’alerte visant à saisir le Tribunal de Commerce en amont d’un risque de dépôt de bilan ;
  • Lutte contre la fraude, via le contrôle et l’obligation de révélation des faits délictueux auprès du procureur de la République ;
  • Formulation de recommandations auprès des entreprises auditées visant à améliorer leur gestion et, le cas échéant, alerter le chef d’entreprise sur certains choix inadaptés, notamment comptables, juridiques ou fiscaux.